vendredi 30 décembre 2011

Délires d'une Blogueuse Dégoûtée (4)

Dans cette période de l'année, on observe généralement une  prolifération de billets intitulés "Mes résolutions pour l'année...." sur les blogs du monde entier . Le plus souvent, les gens se font des résolutions qu'ils  ne respecteraient jamais malgré leur détermination à le faire . Je n 'ai jamais fait cela et je ne vais pas le faire dans ce billet non plus. Je n'ai jamais été une personne  ordonnée et organisée. J'ai toujours vécu le jour au jour et à chaque fois ou j'avais planifié un programme je ne n'y ai jamais tenu. Donc je ne vais pas me mentir et dire que cette fois-ci c'est différent, que ça va marcher. Cela fait une année que j 'essaye de reprendre le travail sur ma thèse de Doctorat et je m 'y suis résolu plus d'une dizaine de fois mais je ne suis jamais arrivée à le faire. Un exemple d'une résolution non-respectée.

Je déteste cette période de l'année.  Le temps est généralement mauvais m'obligeant à limiter mes activités et déplacements. Ce temps fait remonter à la surface tous mes problèmes de santé qui sommeillaient pendant des mois des mois. Mes articulations s'enflamment et me font souffrir nuit et jour. Mon appareil respiratoire devient de plus en plus fragile. Parfois, la respiration devient un exercice très difficile pour moi...

 Je me suis endormie en essayant d'écrire ce billet. J'étais super fatiguée à cause de mes dernières nuits blanches. De plus j'étais en manque d'inspiration . Je peinais à trouver les mots adéquats pour décrire les deux agressions auxquels j'ai eu droit cette semaine ( ne vous inquiétez pas il ne s'agit ni de la police ni de bandits qui se sont défoulés en s'attaquant à moi et puis rien de grave) . J'ai oublié de vous dire bonjour il est presque 9heures du matin , et je suis toujours dans le lit. Je viens de re-partager ces billets là Bloody Day for Lawyers , Une Journée Horrible pour les Avocats et Trace de l'agression de l'Avocate Leila Ben Debba . Et voilà un commentaire qui vient foutre ma journée dans l'air : CHNOWA 3TAAT ITHAWRA???? ENNAHDHA, IL BATTALA, MA FAMMACH AMN, IL I3LAAM TA7T DHOGHT, IL 3ONF FI KOLL BLASA......3AAD KAAN HAKKA RAJ3OLNA BN ALI AU MOIN KAN FAMMA AMN WIL 5WEENJIYA YARJ3O LIL 7BOUSEET. 


Le bon monsieur réclame le retour du dictateur déchu sous le prétexte qu'il ne protégeait des Islamistes - et il précise bien qu'il s'agit d'Ennahdha-, qu'il nous offrait du boulot et qu'il n'y avait pas de chômage  sous son régime ( oh mon petit avec ton Ben Ali ce n 'était pas mieux de plus il faut comprendre que cette révolution a été entamée par des chômeurs et des jeunes marginalisés qui demandait , tu sais quoi ? : du BOULOT ). Selon ce bon Monsieur , Ben Ali nous garantissait la sécurité - Ici c'est ton égo qui parle  Monsieur , oui il te garantissait ta sécurité puisque tu faisais peut être  partie du troupeau qui suivait parce qu'il vivait plus ou moins  paisiblement et calmement et du coup oubliait les gens qui dormaient à la belle étoile été comme hiver et qui erraient toute une journée pour trouver  difficilement de quoi calmer leur estomac vide. Mon cher Monsieur tu as oublié ces gens qui ont été kidnappés , torturés ou même tués   parce qu'ils ont voulu changer cette situation ou juste parce qu'ils avaient une idée différente de celle du roi et ont essayé de l'exprimer . Tiens Tiens je tiens à te dire que la liberté d'expression est un droit humain fondamental . Est ce que tu le savais ? Mon cher ton égoïsme t'a tellement aveuglé que tu as oublié que des mères vivent encore dans l'enfer et la souffrance de la perte d'un enfant, d'un bout de leur chair , d'ailleurs leurs  enfants étaient : des femmes , des hommes , des vieux et des moins-vieux, des majeurs et des mineurs , des enfants aussi, des islamistes, des communistes, des indépendants , des religieux pieux , des mécréants ... Ton Ben Ali de merde n'épargnait personne !!! Tiens , tiens est ce que tu t'es mis dans la peau de ces parents qui sacrifient tout pour éduquer leurs enfants dans l'espoir de les voir travailler et avoir une place décente dans la société . Je ne  saurai jamais te décrire les sentiments d'une mère qui vend sa seule bague en or, celle du mariage ou sa chèvre  qui lui garantissait le lait pour la famille ou ceux d'un père qui rentre du marché abattu parce qu'il a du vendre ses moutons ou vache pour permettre à son fils ou sa fille de faire le déplacement à la capitale pour entamer ses études universitaires. Il doit lui garantir le foyer universitaire aussi . D'ailleurs , des étudiants et des étudiantes ont été condamnés à de lourdes peines de prison en 2009 parce qu'ils et elles ont réclamé le droit d'autres étudiantes à avoir un lit dans une chambre humide et dont le plafond est couvert de moisissure (photos) dans un foyer universitaire public - remarque: ceux et celles qui avaient leur carte rouge pouvait y loger pendant des années et des années . Certes des noms comme Zouhair , Hanène , Dhamir, Rafik , Emeni et la liste est longue ne te disent rien . Moi si , ça fait ravigoter en moi des sentiments de haine envers ton Ben Ali . Revenons aux parents qui ont tout sacrifié , ils se heurtaient souvent  à la réalité du chômage mais surtout du népotisme. Leur enfant a toujours été un élève puis un étudiant brillant, mais bon on a accordé  au rejeton de tel ou telle proche du pouvoir a eu la priorité pour travailler. Certes tu as oublié cela, peut être que tu as eu ce privilège aussi . Dis moi c'était quoi ton sentiment quand on privilégiait quelqu'un et qu'on le laissait devancer tout le monde dans une queue d'une centaine de personnes  dans un administration parce qu'il a donné des sous ou parce qu'il est le parent d'un des employés d'une administration ou d'un bureau de la Poste . Je parie que tu faisais cela toi aussi . C'étaient juste des exemples des performances et challenges de ton putain de Ben Ali , je n 'ai parlé que d'exemples que j 'ai pu voir directement , je ne saurai peut être pas parlé des souffrances des islamistes qui tout comme toi et moi sont des citoyens tunisiens et qui comme tout ceux qui avaient une opinion différente de celle du roi se sont retrouvées dans les cellules humides des prisons tunisiennes et dans les caves du Ministère de l'Intérieur. Mon cher, je ne comprends pas comment arrives -tu à déprécier les sacrifices d'un peuple de cette manière là ? Comment dénigrer le soulèvement d'un peuple qui a fait secouer le monde entier de la sorte?Est ce que tu faisais partie de la minorité privilégiée? Tu a souhaité que les Islamistes soient de nouveau dans les prisons . Est ce que c'est équitable de mettre des gens dans les prisons à cause de leurs idéologies? Je suis contre l'intégrisme , contre l'extrémisme et mes opinions sont à l' extrême opposé des leurs mais je ne souhaiterai jamais revoir mes concitoyens croupir dans des cellules parce qu'ils faisaient la prière dans les mosquées. Des Islamistes m'ont attaquée , m'ont dénigrée, m'ont décréditée, m'ont fait du mal mais je ne souhaiterai jamais le retour de Ben Ali pour qu'il m'en débarrasse. Nous sommes tous des Tunisiens mon cher. Les Islamistes qui se disent des modérés, une version que personnellement je ne croirai jamais , je combattrai leur intégrisme en écrivant , en les défiant dans des batailles d'idées et non pas en souhaitant le retour du roi de la corruption et de la débauche, un tortionnaire qui a ravagé  et  détruit des vies et des vies .  

Mon cher, il ne faut jamais souhaiter le retour d'une dictature pour éviter une autre . Cherchons à combattre ceux qui ont appuyé ces Islamistes. Combattons les vrais forces du mal , irrités par notre volonté et pour notre quête pour la liberté. Résistons devant l'impérialisme et le capitalisme sauvage- NB: je ne suis pas une communiste- . Continuons à nous battre pour faire avancer les choses. Commençons par nous mêmes. Faisons notre auto-critique.  Arrêtons de sombrer dans la corruption , changeons nos gestes quotidiens : arrêtons de griller les feux rouges , de profiter du vide administratif pour construire un étage non-autorisé  , de jeter nos poubelles partout , de cracher dans la rue. Commençons à lire, à nous cultiver , allons au cinéma , au théâtre. Essayons de faire parvenir la culture aux gens qui n'ont pas les moyens pour aller chercher la culture. Faisons de la pression sur ces endormeurs de couleuvres et restons vigilants pour que les gens qui pensent qu'ils nous représentent ne nous confisquent pas notre révolution , toujours en marche. Luttons pour préserver nos libertés individuelles et pour acquérir de nouvelles libertés et droits. Pleurnicher ne nous mènera nulle part. Arrêtons cette course à l’abîme et avançons doucement vers la gloire.    

Hier soir quand j'ai commencé à écrire ce billet je n'ai jamais imaginé que ça allait évoluer de cette manière là. J'allais parler de mon quotidien , de mes douleurs mais voilà un commentaire m'a fait déviée de mon sujet principal. C'est pour cela que je ne  fais jamais des résolutions . Sinon je ferai des souhaits : je souhaite que les libres de ce monde continuent leur révolution pour la dignité et la liberté, j'espère que 2012 sera l'année de toutes les révolutions . Bonne  Année à tous et à toutes. 

jeudi 29 décembre 2011

يوم الغضب بمنزل بوزيان 24 ديسمبر 2011

كان بودّي أن أدوّن ما عشته في منزل بوزيّان في اطار إحياء ذكرى الشهداء من خلال يوم غضب و لا من خلال احتفالات نوفمبرية كاذبةو متملّقة  و متصنّعة  منذ أيّام  فأنا عادة ما أحبّذ كتابة و نقل ما أعيشه فوريا حتّى يكون أكثر عفويّة و نابعا من القلب لكنّ مشاغل الحياة و ضيق الوقت منعاني من ذلك .

وصلت الى المدينة المناضلة و قد أرخى الليل بستاره عليها و كان بودّي أن أتواجد بها قبل ذلك و لكنّ تاخّر رحلتي القادمة من روماصباح نفس اليوم و تضاعف تعبي الناتج عنه و عن ليالي أرق و سهاد متواصلة منعاني من التوّجه مباشرة هناك فقد أجبرني جسدي المنهك على أخذ قسط من الراحة قبل مواصلة الطريق.

حين وصلت هناك رفقة صديقين لي  كان في انتظارنا مجموعة من الاصدقاء الذين جمعنا بهم القدر في اعتصامات و مظاهرات   من اجل اسقاط النظام البائد العائد  .بعد مشاركة صغيرة في ترديد بعض الاغاني و الشعارات الملتزمة أمام دار الشهداء  قادنا أحد  الاصدقاء الى منزله  للعشاء و لن اوفيه حقّه حتّى و ان اسهبت في  الحديث عن كرم ضيافته  فانا لست بمختصّة لا في أصول الضيافة و لا في وصف الموائد و اطباق الطعام المختلفة التي اكرمنا بها كما انّ هذا الموضع لا يسمح بالاطناب في ذلك  و التطرّق الى مثل هاته التفاصيل .وكم وددت أن اسهربعدها و اتبادل اطراف الحديث مع الثائرين ابدا و لكنّ جسدي كان واهنا و كانّه كان ينتقم منّي لاهمالي و تحميلي ايّاه ما فوق طاقته  لشهور و شهور.فخلدت الى النوم حتّى فجر اليوم الموالي و لن أحدّثكم عن فطور الصباح و ما خصّنا به اهل الصديق من اهتمام و استقبال
.

ثمّ كانت دار الشهداء و جهتنا. تناهت الى مسامعنا كلمات اغنية نحن الثورة نحن الغضبلجوليا بطرس ونحن لم نبلغ وجهتنا بعد فذكّرتني بايّام قاسية عشتها قبيل اندلاع الاحداث في تونس. وقتها كنت وحيدة بعد ان فارقني الحبيب و كنت اشعر بالاختناق لما الت اليه وضعية البلادو العباد. فتجدني جالسة في القطار  و قد وضعت السماعات على اذنيّ معيدة الاستماع الى هاته الاغنية مرات ومرات و في بعض الاحيان كنت اتمنّى  لو كان بوسعي ان اسمعها لكلّ من كانوا معي في العربة فمظاهر الالم و التعب لا تفارق وجوه مستقلّي القطار صباحا فلقد اعيتهم ظروف الحياة و هدّهم الركض وراء لقمة العيش  .  لمحنا الناس و قد بدؤوا يملؤون المكان و بعد قهوة صباحية في مقهى الكيوسك عرفت خلالها شبابا اخرين دخلنا دار الشهداء حيث كان بعض الاصدقاء يضعون اللمسات الاخيرة على ما اعدّوه لاحياء ذكرى شهدائهم. و كانت عائلات الشهداء متواجدة هناك و لم يتمالك احد من الحاضرين نفسه فكانت الدموع قاسمنا المشترك وقتها. استرعى غياب وسائل الاعلام انتباهي ثمّ عزوته الى بعد المسافة و انعدام الوحدات الفندقية في المدينة وقلت لنفسي و في قرارة نفسي  للننتظرهم قليلا انّهم في الطريق; و بدات الفعالية و لم يحضروا .كان هناك فريق من القناة الوطنية و لن اتحدّث هنا عن وطنيتها من عدمها و غاب الاجانب ايضا و استغربت غياب فريق الجزيرة فعادة ما تواكب جميع الاحداث على طريقتها و بمقاييسها طبعا فكيف غفل صحافيوها عن مواكبة احياء ذكرى اوّل شهيد بالرصاص في البلاد و ذكرى شهداء المدينة فمحمد العماري قتل بالرصاص و هو يركض لانقاذ الشهيد شوقي نصري بعد ان  اخترق الرصاص جسده وودّعت المدينة شهيدا اخر يوم 13 جانفي وهو مجدي منصري.هل افزعتهم كلمة الغضب؟ و خيّروا كلمة مهرجان ؟



كانت الانطلاقة بتحية العلم لتليها تلاوة الفاتحة فدقيقة صمت.ثمّ جابت جنازة الثورة المختطفةو المغتصبة و الموؤودة الشارع الرئيسي للمدينة وسط شعارات من قبل يا شهيد ارتاح ارتاح سنواصل الكفاح و التكبير ليفسح المجال بعدها للضيوف و لسكان المدينة لالقاء كلمات  فاجتمعوا جميعا على انّ الثورة لم تتمّ بعد و انّه علينا ان نواصل المسار الثوري حتى تتحقّق الاهداف التي اندلعت من اجلها الاحداث و فقد  الشهداء من اجلها حياتهم و اجتمعوا جميعا على فشل الاحزاب في متابعة نسق الثورة. و بعد غداء اعدّته لنا عائلة رفيق مازالت تعيش الم فقدان رئيسها و اصرّ افرادها على استقبالنا رغم الالم و مرارة الفقدان .ثمّ انطلقت الفقرات الثقافية من القاء شعرامّنه شاعر الجنوب جمال الصليعي و شعراء محليون  و موسيقى ملتزمة اهدتها لنا فرقتي البحث الموسيقي واولاد المناجم موسيقى اعادت لي ذكريات حلوة ومؤلمة في نفس الوقت فهاتين الفرقتين  غنّتا في معظم حفلات مساندة الطلبة الموقوفين من قبل نظام بن علي اشعل الشباب المشاعل و غنّوا مع الفرقة عن العامل و عن الفلاّح عن الشهيد و المراة المناضلة و تذكّروا البركاتي و ساسي و الدغباجي و غيرهم  من الابطال الذين ماتوا من اجل ان نحيا نحن في كنف الحرية و الكرامةو عرضت فيديوهات و صور للاحداث و بعض الاسلحة و بقايا خراطيش استعملها البوليس لقمع شباب المنطقة و هم يتظاهرون .و لبست الحيوط لوحات فنية سهرت على رسمها كتيبة الرسام  و لم اكمل بقايا الفقرات فقد خانني جسدي مجدّدا.. 



في منزل بوزيان غابت وسائل الاعلام و غاب ممثّلو الاحزاب المتلاهثين من اجل الصعود على منصة امام الكاميرا و امام الحشود المصفّقة و غابت حساباتهم السياسية المقرفة و تكلّم ابناء المدينة الاحرار تكلّموا بكرم و استقبلونا بكرم و اعادوا فينا الامل بكرم فشكرا بوزيان فشكرا للاحرار  .  

mercredi 28 décembre 2011

Délires d'une blogueuse dégoûtée(3)

Cela fait un bout de temps que je voulais écrire ce billet mais faute de temps, faute de concentration je l'ai ajourné de quelques jours. Du coup, je vais commencer mes élucubrations à partir de mes délires de ce matin. J'ai passé une nuit horrible: ma chatte en chaleur m'a envenimé la soirée avec ses miaulements et ronronnements. De plus elle n'a pas arrêté de  se frotter  contre moi langoureusement. Je n'ai pas réussi à la calmer malgré toutes mes tentatives. Moi qui rentrait lessivée après une journée plus ou moins agitée, je n 'ai pas réussi à gérer cette histoire de chatte. Oui ces trois derniers jours voire cette dernière semaine,j'ai vécu d'interminables événements et incidents épuisants physiquement et psychologiquement. Sadique comme je suis, j'ai commencé ma journée avec la visualisation de séquences vidéos dont l'enregistrement remonte à l'année dernière et je n'ai pas pu m’empêcher de pleurer comme une Madeleine. Je n'ai pas pu rester indifférente face à des souvenirs à la fois douleurs et délicieux qui remontent à la surface. La nostalgie m'a hantée. Des manifestations réprimés par des policiers haineux, des discours enthousiastes, des arrestations, des affrontements avec les forces de l'ordre. Le 28 Décembre 2010, j'ai eu le privilège d’être aux cotés des avocats rassemblés devant le palais de la justice de Tunis pour annoncer leur soutien aux habitants du gouvernorat de Sidi Bouzid qui subissaient les foudres de la colère d'un régime irrité par une vague des contestations pacifiques réclamant la dignité. Qu'elle était magnifique cette dame en "Sefsari" qui passait par là par hasard et qui interpellée par les discours des avocats dénonçant l'injustice, la corruption et les massacres commis par un régime autoritaire qui nous a muselés les bouches , non pire les cerveaux et nous a fait vivre dans un état léthargique pendant des années et des années. Me voilà qui passe du coq à l’âne comme toujours , revenons à notre bonne dame qui, sans hésitation, s'est placée au milieu de la foule bruyante et a commencé à nous délivré un discours des plus encourageant, dynamisant, et réconfortant. La bonne dame a parlé de son expérience avec la corruption et le népotisme. Elle a évoqué les dépassements de la famille royale sans peur. On lui a offert une chaise et elle a pu continuer son  assemblée générale historique qui a par la suite fait le "buzz" sur les réseaux sociaux. C'était un discours spontané qui venait du fond du cœur d'une vieille dame assaillie par les injustices d'une vie , d'un régime. Les discours des avocats étaient très clairs et allaient droit au but . Un des moments les plus forts, fut le discoursironique et critique de Maitre Abdennaceur Laouini . Ce jour là deux avocats ont été kidnappés et tabassés:Maitre chokri Belaid et Maitre abderraouf Ayadi. Ce jour là j'étais entourée de Leila et Hamed et des avocats.

Revenons à ma matinée. Cette séance d'auto-torture a été interrompue par la voix de mon père qui m'appelait pour le petit-déjeuner. Je ne voulais pas quitter  mon lit si chaud et m'aventurer dans le froid insupportable mais je l'ai fait quand même. Descendre les escaliers m'a paru comme un long voyage périlleux ou comme la traversée du "Sahara" au milieu de la nuit. Attablés pour le petit déjeuner, on a beaucoup rigolé  de l'état de ma chatte. on a discuté de tout et de rien. Je sentais que mon père était un peu rancunier par rapport à mes deux dernières nuits. Malgré les intempéries, je suis rentrée tard très tard deux nuits de suite et je raconterai cela dans d'autres billets , inchallah. 

Puis je me suis laissée envahir par mes pensées négatives. J'ai pensé à ces retrouvailles tant attendues et qui ont fini mal très mal . J'ai pensé à ces malades qui n'ont rien à foutre à part s'attaquer aux  gens qui veulent améliorer les choses. J'ai pensé à ces langues déliées pour insulter... pour faire  du mal . A ces gens qui me dénigrent gratuitement sans me connaître. J'ai pensé à la bêtise de ceux qui croient qu'ils sont les propriétaires d'une région ou une autre. Un imbécile a laissé une commentaire sous une photo me montrant à Menzel Bouzayene lors de la journée de la colère    organisée à la mémoire des martyrs de la région  le 24 Décembre et je vais en parler en détails dans un autre billet. Une journée ou j'ai vécu les meilleurs moments de ma vie entre des gens ouverts et révolutionnaires dont les familles des martyrs qui m'ont bien accueillie . Un commentaire qui choque ! comment peut on parler de liberté ? comment peut -on parler de révolution quand des gens peuvent émettre de telles réflexions? Une personne qui ne t'as jamais côtoyé et que ne connaît rien de ton passé et qui s’attaque à toi gratuitement  en se basant sur des préjudices et des rumeurs , un imbécile heureux qui croit que je devrais lui demander un visa pour me déplacer dans le territoire tunisien. Un imbécile heureux qui se cache derrière un pseudonyme et qui pouvait venir s’adresser à moi tout en se dissimulant derrière l'anonymat et l'écran d'un ordinateur. Ses mots n'étaient pas choquants , ce qui choque c'est le sort d'un soulèvement populaire, c'est le degré de l'ignorance et l’irrationalité implantés par le régime du dictateur dans notre peuple : des gens n'arrivent plus à utiliser leur cervelle efficacement . Les exemples de ce genre se multiplient et cela devient effrayant . J'ai pensé à ces administrateurs de pages Facebook qui se seraient vendus  à des partis politiques et qui travaillent à plein temps pour propager les rumeurs et pour dénigrer et discréditer les gens qui ont vraiment lutté contre le régime renversé.  Et puis le film des blessés , des martyrs et des pleurs de leurs mamans s'est défilé devant mes yeux ...
J’arrête mes délires là , j'ai des trucs à faire et je les reprendrai ce soir ...

mercredi 21 décembre 2011

بيان إلى المدوّنين العرب و إلى الرّأي العام بخصوص مقاطعتي لملتقى نواكشوط من أجل اتّحاد مغاربي مسالم

تصلني دعوات لا تحصى عدّا للمشاركة في ندوات و ملتقيات وورشات عمل ذات صلة بأنشطتي تنتضم هنا و هنالك في بلدان و مدن كثيرة ...و كثيرا ما يستحيل عليّ أن أستجيب لدعوات رغم رغبتي في ذلك ... لكنّني أسعى جاهدة إلى المشاركة في كلّ ما ينتضم في البلدان العربية و خصوصا متى تعلّق الأمر بموضوع التدوين و مواضيع الالتزام  بهبّات الشباب المتنامية و بنصرة الشعوب التي تعاند القدر و تبتغي استجابته لمطامحها...
و بما أنّه لم يتسنّ لي في فرصة سابقة أن أشارك زملائي المدوّنين  و زميلاتي المدوّنات  في لقاء انعقد في موريتانيا  فأنّني سارعت بالاستجابة المبدئية  لدعوة وصلتني منذ أسابيع من نواكشوط حتّى دون أن أتمعّن  في موضوعها و أدقّق في مصدرها.
و في الأثناء تبيّن لي أنّ الدعوة تتعلّق  بملتقى  تنظّمه  السلطة الرسمية و يتمحور حول موضوع  اتحاد مغاربي مسالم . كما بلغني أنّ السلطة الحاكمة حالت دون عقد ندوة حول تقنيات  التواصل الاجتماعي دعت اليها هيئة  قانونية ابتغت ربط الصلة بين النشطاء الموريتانيين و بين زملائهم العرب  
و عليه فقد قرّر ت مقاطعة أعمال الملتقى الذي دعيت إليه لاعتبارات عدّة أهمّها عدم تعوّدي المشاركة في المناسبات و الأحداث الرسمية و ثباتي على الوقوف  في صفّ الشباب و الشعوب.
و السلام

Kasserine : le retour (2)

Comme je l'ai déjà promis dans un autre billet, Kasserine le retour , je vous transmets ici quelques fragments de mon deuxième jour passé à Kasserine. Je n'ai pas pu le faire avant faute de temps. 

Le 16 Décembre 2011, après un petit déjeuner consistant d'un café et de petits pots de beurre et de confiture achetés à la hâte chez l'épicier le plus proche par le Monsieur travaillant au restaurant de l’hôtel, je me suis dirigée vers le Gouvernorat. Devant la grande portière il y' avait de petits groupes de citoyens:femmes et hommes ce sont rassemblés ici pour réclamer leurs droits perdus depuis des années et des années.Il y' avait aussi des militaires qui étaient là pour protéger l'endroit. En m'approchant de la portière pour demander la permission pour entrer filmer et prendre RDV pour les journalistes que j'accompagnais avec le gouverneur ou un autre responsable, l'accueil fut chaleureux: "Bonjour Madame , on va s'occuper de ça , le gouverneur sera là dans une heure ou deux , vous pouvez-l'attendre ( mais dehors bien sur) , oui ne vous inquiétez pas il vous recevra ce jour même, c'est votre droit  ..."
J'ai rejoint les journalistes et on a commencé à discuter avec les personnes présentes sur place. Elles se plaignaient toutes de leur situation sociales.  Elles étaient pour la plupart des ouvrières et des ouvriers du gouvernorat. Certaines femmes m'ont parlé de la corruption qui n'a jamais cessé , des favoritisme et népotisme qui continuent ... D'ailleurs, ça je l'entends partout ou je vais. 

 Devant le gouvernorat de Kasserine
A un certain moment, le bon monsieur qui m'a accueillie chaleureusement m'a demandé de venir pour parler au téléphone avec un responsable. Ce dernier sans m'indiquer sa fonction m'a expliqué qu'il fallait demander la permission pour entrer au gouvernorat des semaines avant. De plus Mr le gouverneur est très occupé, ( la preuve il était 10 heures du matin et Monsieur n'était pas toujours là). Et moi qui croyais ....! 

Du coup, nous sommes allés rencontrer un enseignant universitaire qui avait témoigné  pour nous le 11 Janvier 2011. L'année dernière , c'était en anonyme cette fois-ci à visage découvert. Il  nous a parlé des problèmes causés par des islamistes à la faculté et nous a fait part de son inquiétude et il nous a même parlé de menaces qu'il avait reçu - Dieu merci je ne suis pas la seule à recevoir ce genre de conneries. 

Suite à ça nous nous sommes dirigés vers un quartier démuni ou nous avions été le 11 Janvier dernier. Nous avions pu rencontrer les mêmes familles et visiblement la situation ne change pas. Oui je vais avoir droit à des répliques genre : il faut du temps pour que les choses changent , le changement c'est lent , il faut patienter etc " . Aux gens qui dorment tranquillement chez eux , je dis allez expliquer cela à des gens qui dorment dans des gourbis et pour qui la révolution est synonyme à changement , allez expliquer cela aux gens qui espéraient un changement mais qui voient que le népotisme continue. 








J'ai eu les mêmes sentiments que ceux de l'année dernière .Un sentiment de révolte m'a envahie de nouveau ... La révolution vient de commencer ...

mardi 20 décembre 2011

Les délires d'une blogueuse dégoûtée (2)

Je vais délirer encore et encore... Hier, j'ai pu dormir 6 heures d'affilée mais c'était grâce à un somnifère homéopathique, oublié chez moi, par la blogueuse Hana Trabelsi quand elle a été agressée en pleine rue le 25 Février dernier; une agression qui a varié entre les coups et les attouchements sexuels plus vol de son matériel, argent et clefs.  Comme c'est toujours le cas depuis le départ de Ben Ali et depuis que toutes les langues ce sont déliées, Hana a été accusée de mensonge quand j'ai publié la vidéo dans laquelle j'ai recueilli son témoignage par rapport à cette atrocité et horreur sur ma page Facebook. Le plus rigolo dans tout ça, c'est que certains ont laissé des commentaires haineux et insultants, juste parce qu'il croyait que Hana c'était moi, la sale blogueuse sioniste, franc-maçon, barbouze de Ben Ali, à  la fois athée, juive, chrétienne, bouddhiste et travaillant pour le compte des  services de renseignement français, américain, et allemand ... Vous ne trouvez pas que c 'est beaucoup pour une seule personne? 

D'ailleurs,dernièrement une amie s'est faite insulter à Bardo parce qu'on croyait que c'était la blogueuse Lina Ben Mhenni. En effet, la  nuit d'avant nous étions debout toutes les deux face à une bande de petits bandits qui seraient envoyés par un certain parti politique pour semer la pagaille au sein du sit-in qui se tenait  en dehors de ce qu'était le parlement. Le plus âgé d'entre eux, visiblement un leader s'est adressé à moi et m'a insultée. Les autres savaient qu'il insultait une certaine Lina Ben Mhenni mais ils ne savaient pas laquelle des deux j'étais. Du coup, le lendemain en observant mon amie, ils l'ont insultée en croyant que c'était Lina Ben Mhenni. 

Bon revenons , à cette histoire de somnifère. Dormir 6 heures est un exploit pour moi et je pouvais dormir plus si mes chats n'étaient pas partis réveiller ma tante. En effet, elle dormait quand Max a sauté sur sa tête et l'a effrayée. Elle a commencé à crier et a réveillé tout le monde.  Après 30 minutes  je me suis endormie de nouveau pour être réveillée par un coup de fil d'un ami et camarade qui rentrait de "Menzel Bouzayene" et qui tenait à me voir. Je me suis préparée en vitesse et j'ai conduis jusqu'à Tunis ou j'ai pris mon ami et continué mon chemin jusqu'à Carrefour pour faire les courses puisque ma mère et mon frère sont partis en vacances et c'est moi qui me charge de ça. De plus, je devais acheter de la nourriture pour mes chats chéris, chose que ma grand-mère a critiqué férocementhier en arrivant chez moi et en voyant les deux boules de poils: "Tu aurais du acheter une chèvre au moins elle servira à quelque chose", avant de me parler de sa chèvre chérie qu'elle avait perdue il y' a quelques années . Promis , grand-mère la prochaine fois , j'achèterai une chèvre !
 
A "Carrefour", j'ai fait les quelques courses que je devais faire et puis j'ai commencé à chercher une bonne manière pour dépenser mon argent. Je vous ai déjà dit hier que j’allais mal, très mal d'ailleurs . Dépenser est un signe de mon mal-être. J 'ai découvert cela quand je suis partie vivre aux États Unis  pour 9 mois . Chaque fois ou la solitude m'étouffait, je sortais faire les magasins. J'achetais du n'importe quoi et ça me soulageait le temps d'une soirée. Alors après la folie des vêtements hier , aujourd'hui j'ai décidé d'acheter  un amplificateur audio pour mon ordinateur portable. En ce moment même, je me fais plaisir en écoutant les poèmes du Grand Mahmoud Darwich, chantés par le Syrien 'Samih Chkeir'. Et puis des ampoules pour ma chambre , j'en avais vraiment besoin. J'ai voulu acheter des bougies mais je n 'en ai pas trouvé en bleu, oui je veux des bougies bleues. Cela n'a rien à voir avec 'Ennahdha" , le bleu est ma couleur préférée .... des chips , des biscuits , des chocolats , oui je dois grossir un peu ...

Pour le déjeuner j'ai voulu manger un 'Carpaccio de boeuf' et du coup je suis passé à un restaurant au lac, ou mon ex m'a invitée à plusieurs reprises pour manger ce plat . Le Carpaccio , c'est de la viande crue et on doit cette recette à la Comtesse Amalia Mocenigo, une femme à qui son médecin interdisait de manger de la viande cuite et au chef Giuseppe Cipriani qui a  inventé la recette en 1950 pour satisfaire Madame. Oui j'aime et je mange de la viande crue. Une de mes recettes favorites est le tartare une autre recette de chair crue...

Oui je délire, oui je n 'ai plus envie de parler de choses sérieuses. Je n 'ai surtout pas envie de parler  ni de révolution ni de politique... Là je suis chez moi j'essaye de retrouver Lina ...

La nuit sera longue ... elle sera très longue ...



lundi 19 décembre 2011

Délires d'une blogueuse dégoûtée

Pour commencer, je veux expliquer à tout le monde que ce billet n 'a rien à avoir avec la révolution. J'y raconterai du n'importe quoi , donc si vous cherchiez un texte révolutionnaire  vous n 'êtes pas à la bonne adresse, cherchez ailleurs. Ce texte est loin du politiquement correcte loin de ce que plusieurs attendent de moi. J 'étouffe et je veux raconter du n 'importe quoi. J'en ai marre de vos règles de bienséance et des conseils stupides genre: beaucoup de personnes te lisent fais attention à ce que tu dis et ne les déçois pas. Ce texte ne sera pas cohérent, non plus  ... 

J'ai bien réfléchi avant d'écrire ce billet et j'ai décidé de ne plus m'a uto-censurer. Sous le régime de Ben Ali je n'ai jamais songé à m'auto-censurer pourquoi le ferais-je aujourd'hui ? Hier en partageant une citation de la grande poétesse syrienne "Ghada Samman"sur ma page Facebook quelqu'un m'a laissé un commentaire pour me demander: c'est quoi  la relation entre cette citation et la révolution ? A cette personne je demande est ce que j'ai déclaré quelque part que je représentais la révolution? La page est classée dans la catégorie blog personnel et non pas dans la rubrique révolution. De plus la citation était très liée à la révolution, ce n 'est pas de ma faute si tu n 'as pas les capacités mentales suffisantes pour le comprendre.

Je ne me sens  pas bien et j 'ai suivi un conseil de ceux qui m'aiment et qui me demandent de ne jamais écrire quand je suis sous l'émotion ou en colère. Alors pour suivre leur conseil à la lettre, j'ai pris le temps de dormir 5 heures au lieu de 3. J'ai eu du mal à quitter mon lit à cause du froid .Puis je suis sortie me gâter imbécilement car rien ne me fais plaisir que le fait d’être sur le terrain à me battre à coté de mes concitoyens. Je sais que je vais mal, très mal même. La preuve: hier en rentrant de Sidi Bouzid j'ai changé de couleur ... quand je deviens brune comme pas possible cela veut dire que je vais très très mal. Alors après ces cinq heures de sommeil je suis allée à Tunis pour rencontrer un photographe qui devait me photographier pour un portfolio qu'il préparait . Je lui ai donné rendez-vous à l'Univers , dit café de la gauche de tunisienne , comme si la Tunisie avait une gauche. Je suis arrivée en retard car j 'avais du mal à trouver un endroit pour garer ma voiture . Quand je suis   arrivée à l'endroit ou on avait le rencard, je n 'ai pas pu le reconnaître comme je ne le connaissais pas et je crois et il avait visiblement le même problème car il s'attendait à voir la fille aux cheveux clairs et longs du portfolio publié par le "Time Magazine". Nous avons partagé un café ensemble , ensemble avant d'aller à am banque pour une urgence. Puis, il m'a fait quelques clichés dans la rue avant de me demander de faire d'autres dans un endroit fermé avec mon ordinateur portables entre les mains. Nous avons décider que ça sera dans sa chambre d’hôtel. J'ai insisté pour demander la permission de faire ça. Et les femmes de la réception a fait plusieurs coups de fil avant de nous laisser le faire sous la surveillance d'un ouvrier de l’hôtel, pourtant nous avons expliqué que cela ne prendra que 10 minutes. Bon, eux ils imaginaient que ce photographe pouvait me faire l'amour et me payer en 10 minutes...
Après cette séance photos sous haute-surveillance, nous avons déjeuner ensemble à "Bouaabana" , oui j'aime cet endroit et je me sens chez moi en y déjeunant ou en dînant. C 'est un endroit plein de souvenirs ... certains sont douloureux d'autres sont si doux. D'ailleurs, je me suis gâtée en commandant mon menu préféré: des œufs à la  mayonnaise, un steak de viande grillé et une crème caramel, longtemps je prenais la mousse au chocolat en guise de dessert ... On a discuté de politique et des problèmes de la gauche à l'échelle internationale. Il m'a expliqué qu'en Italie la gauche état divisée. A Palerme ou il vivait, il y' avait 7 candidats de la gauche pour les prochaines élections. 
Puis il m'a révélé qu'il a aimé me prendre en photos puisque je savais comment me comporter  et me tenir devant un objectif . Oui à force de forger on devient forgeron. Il m'a demandé quelsprogrammes et quelles  résolutions j'avais pour 2012. Quelle question !!! Je n 'ai jamais programmé quoi que ce soit pour ma vie. D'ailleurs, je ne sais même pas comment je suis arrivée là ...

 Puis, je suis partie dans un kiosque ou j'ai acheté quelques journaux et magazines. En arrivant au Central Parc , centre commercial   et parking à étages pour récupérer ma voiture. En passant devant les vitrines de certains magasins je me suis rappelée   que j’allais recevoir un prix à Rome du coup j'ai décidé de m'acheter une robe pour cette occasion. J'ai choisi une robe bleue turquoise et la vendeuse m'a montré une robe orange et je n'ai pas résister à la tentation. Après les avoir essayé j'ai décidé de les acheter toutes les deux. D'ailleurs c'est ma troisième robe orange de la saison, j'en achète depuis que mon ex m'en a offert une il y' a quelques mois. Ensuite , j'ai décidé de m'offrir des chaussures et j'ai craqué pour des bottillons marrons. Après avoir ruiné mon compte bancaire, j'ai pris ma voiture et je suis rentrée. En route, j'écoutais les chansons engagées d'Emel Mathlouthi  et d'El Bahth Al Mousiqui à fond en chantant les paroles avec ma voix horrible. En parallèle, j'écrivais des textes dans ma tête . A un certain moment, j'ai voulu m’arrêter pour prendre quelques notes mais je ne l'ai pas fait. 

Une fois à la maison seule, je me suis débarrassée de mes vêtements. Je me suis sentie légère. J'ai observé mon corps devant la glace. Il est de plus en plus horrible.J'ai vieilli, j'ai maigri  j'ai des vergetures un peu partout et c'est du à la combinaison de corticoïdes et de sel, déconseillée par les médecins... adoptée par ma personne ...Que je déteste ce corps malade et déformé !!!

Et puis j'ai fait couler un bain chaud. J 'ai allumé quelques bougies et de l'encens. Et je m'y suis jetée. J'ai passé une heure à lire les pages qui me restaient d'un roman acheté par mon ex lors de notre dernière rencontre ...Une heure de relaxation , une heure pour moi même. En sortant du bain, j'ai porté l'une de mes nouvelles robes. Euh , je veux dire j'ai porté la robe orangée et mes nouvelles bottes et je me suis maquillé comme si j'avais un rendez-vous amoureux moi qui n 'en ai plus depuis un bout de temps. J'ai allumé mon ordinateur portable et j'ai commencé à taper  sur mon clavier. Aux dernières nouvelles le père de l'un de mes camarades est décédé, que de mauvaises nouvelles !!! 

Une connasse m'a envoyé un message pour me demander comment je niais le fait d'avoir eu une formation  aux USA alors que je le mentionnais dans mon CV. Je me demande si les gens n'ont rien à faire qu'à essayer d'accuser les autres de crimes imaginaires ... pire je me demande si ces  gens là savent utiliser Google ou pas pour faire une recherche concernant le programme Fulbright (FLTA)  au lieu m’empester la vie avec des questions débiles ...pire ces gens là n'ont ils rien d’autre à foutre que fouiller dans mon passé alors que la situation du pays est merdique plus que jamais. J'offre ce billet à  celui qui m'a envoyé le commentaire concernant la citation de Ghada Sammen , je le remercie parce qu'il ma' rappelé que je suis un être humain , que je dois vivre , sortir , rire , sourire, sortir , écouter de la musique, aimer , danser , déconner, voir des amis ...
Oui je suis un être humain, j'ai le droit de dire des conneries , de plaisanter de dire du n'importe quoi et je l'ai fait et du coup je me sens beaucoup mieux.

En relisant mon blog je me suis aperçue que l'année dernière, le même jour , j'ai écrit ce billet là Sidi Bouzid brûle  , deux jours avant j'ai posté un poème de Ghada. Cette année le billet de Sidi Bouzid a précédé celui de Ghada . Pur hasard ? Un signe ? Le point commun c'est que l'année dernière j'étais seule et cette année je le suis aussi :(

dimanche 18 décembre 2011

غادة السمان اميرة في قصرك الثلجي

أين أنت أيها الاحمق الغالي ؟
ضيعتني لأنك أردت امتلاكي ! ....
* * *
ضيعتَ قدرتنا المتناغمة على الطيران معاً
وعلى الإقلاع في الغواصة الصفراء ...
* * *
أين أنت ؟
ولماذا جعلت من نفسك خصماً لحريتي ،
واضطررتني لاجتزازك من تربة عمري ؟
* * *
ذات يوم ،
جعلتك عطائي المقطر الحميم ...
كنت تفجري الأصيل في غاب الحب ،
دونما سقوط في وحل التفاصيل التقليدية التافهة ..
* * *
ذات يوم ،
كنتُ مخلوقاً كونياً متفتحاً
كلوحة من الضوء الحي ...
يهديك كل ما منحته الطبيعة من توق وجنون ،
دونما مناقصات رسمية ،
أو مزادات علنية ،
وخارج الإطارات كلها ...
* * *
لماذا أيها الأحمق الغالي
كسرت اللوحة ،
واستحضرت خبراء الإطارات ؟
* * *
أنصتُ إلى اللحن نفسه
وأتذكرك ...
يوم كان رأسي
طافياً فوق صدرك
وكانت اللحظة ، لحظة خلود صغيرة
وفي لحظات الخلود الصغيرة تلك
لا نعي معنى عبارة "ذكرى" ..
كما لا يعي الطفل لحظة ولادته ،
موته المحتوم ذات يوم ...
* * *
حاولت ان تجعل مني
أميرة في قصرك الثلجي
لكنني فضلت أن أبقى
صعلوكة في براري حريتي ...
* * *
آه أتذكرك ،
أتذكرك بحنين متقشف ...
لقد تدحرجت الأيام كالكرة في ملعب الرياح
منذ تلك اللحظة السعيدة الحزينة ...
لحظة ودعتك
وواعدتك كاذبة على اللقاء
وكنت أعرف انني أهجرك .
* * *
لقد تدفق الزمن كالنهر
وضيعتُ طريق العودة إليك
ولكنني ، ما زلت أحبك بصدق ،
وما زلت أرفضك بصدق ...
* * *
لأعترف !
أحببتك أكثر من أي مخلوق آخر ...
وأحسست بالغربة معك ،
أكثر مما أحسستها مع أي مخلوق آخر ! ...
معك لم أحس بالأمان ، ولا الألفة ،
معك كان ذلك الجنون النابض الأرعن
النوم المتوقد .. استسلام اللذة الذليل ...
آه اين أنت ؟
وما جدوى أن أعرف ،
إن كنتُ سأهرب إلى الجهة الأخرى
من الكرة الأرضية ؟ ...
* * *
وهل أنت سعيد ؟
أنا لا .
سعيدة بانتقامي منك فقط .
* * *
وهل أنت عاشق ؟
أنا لا .
منذ هجرتك ،
عرفت لحظات من التحدي الحار
على تخوم الشهوة ...
* * *
وهل أنت غريب ؟
أنا نعم .
أكرر : غريبة كنت معك ،
وغريبة بدونك ،
وغريبة بك إلى الأبد .

Sidi Bouzid le 17 Décembre 2011: La joie Triste.

Hier, le 17 Décembre 2011, à Sidi Bouzid on a fêté le premier anniversaire du début des événements, hypocritement appelés "Révolution". J 'y étais pour travailler et reporter ce qui se passait. Les célébrations ont commencé  la nuit d'avant avec un soit disant spectacle de feux d'artifice mais  le grand spectacle s'est avéré être un  pétard mouillé. Le lendemain, dés mon réveil j'ai remarqué un grand déploiement des forces de sécurité dans la ville et cela m'a rappelé de mauvais souvenirs mauves. Dés 8h30 du matin les gens ont commencé à affluer de toute part . A 10h30 , la place centrale  sur laquelle donne  le gouvernorat était noire de monde. Les familles des martyrs étaient elles aussi au RDV.

D'ailleurs, la majorité des journalistes accouraient pour recueillir leur déclarations et témoignages et ignoraient les sit-ineurs qui occupaient le trottoir devant le gouvernorat depuis presque un mois. Des sit-ineurs qui ont été agressés et qui ont failli être brûlés vif  par des milices du parti au pouvoir depuis quelques jours, selon les dires de certain. Avant l'ouverture officielle et les  discours politiciens à n'en plus finir, des jeunes du parti "Ettahrir" ont défilé brandissant leurs drapeaux noirs et blancs . 






Après un discours d'accueil fait par des jeunes de Sidi Bouzid ,la "Fatiha" a été récitée collectivement. Suite à quoi  le drapeau tunisien a été salué,. Ensuite l'occasion donnée à la mère du feu Mohamed Bouazizi qui a  été bien accueilli par les présents. Suite à cela une confusion bon enfant avec notamment plusieurs personnes réclamant leur droit à palabrer.  Une fois le calme rétabli bien que difficilement,des représentants des partis politiques et des membres de l'Assemblée Constituante se sont succédés sur la tribune et se sont essoufflés à haranguer la foule  en lui promettant tant et tant de promesses auxquelles personne ne pouvait sûrement à commencer par eux même.


 

Cela a duré jusqu'à l'arrivée du nouveau président qui est passé difficilement parmi la foule compacte, visiblement heureux à la folie d’être entouré de toute part de caméras et d'appareils photo qui n 'avaient d'yeux que pour lui. A ce moment là je n 'ai pas pu m’empêcher de penser que les noms de  certains des journalistes  qui se bousculaient là étaient sûrement sur la liste  noire en cours d'établissement  des  journalistes achetés par ZABA et dont l'une des victimes n'était autre que ce Marzouki qu'ils semblent  vouloir porter aux nus. Le discours du président a été bref , saccadé et plein de balbutiements et de fautes et malgré ces efforts il a été loin  de pouvoir être entendu par une foule dont une moitié n’arrêtaient pas de siffler alors que l'autre moitié s'époumonait en scandant les slogans de la révolution notamment : travail, liberté et dignité nationale.

Malgré le service de sécurité très imposant, il a été difficile pour les officiels de résister à la pression grandissante de la foule et l'on a été obligé d'exfiltrer le président précipitamment par un passage discret.




jeudi 15 décembre 2011

Kasserine : le retour !

Au moment ou je suis entrain de taper ces quelques lignes, je suis seule dans une petite chambre d’hôtel froide. Un hôtel ou j'avais essayé de loger un 10 ou 11 Janvier de cette année, quelques jours avant le départ du dictateur tunisien. Encore une fois, je suis loin des miens, de mes amis , de ma chienne si fidèle et de mon couple de chats persans si adorables. D’ailleurs, ce matin  Charlotte m'a fait la tête en me voyant entrain de préparer ma valise. Elle déteste mes départs fréquents ...

Revenons à notre hôtel, c'est le même  hôtel ou j' avais essayé de loger un 10 ou 11 Janvier de cette année mais je n 'avais pas pu le faire puisque tout était fermé à ce moment là. Et oui je suis dans la même ville ou j'ai  pour la première fois entendu le slogan 'Pain et eau et Ben Ali non' خبز و ماء و بن علي لا . Oui je suis à Kasserine, la capitale des martyrs !!! J'ai bien envie d'exprimer mes sentiments mais je n 'arrive  même pas  à les cerner. Ils varient entre l'émotion  la nostalgie, la joie, la tristesse, la mélancolie, la déception, le fierté,  le chagrin , la grisaille, l'espoir, le désespoir, l’abattement, oui oui  en  ce moment même  je sens tout cela et plus . Des sentiments confus, contradictoires et embrouillés !



Alors j'avais  essayé de loger dans cet hôtel mais ce n'était pas possible . Oui il y' a presque une année  j'étais là mais la situation était si différente. Tout était fermé même les hôtels. A l'époque et à mon entrée à la ville, j'ai remarqué les quelques bâtiments incendiés  et j 'ai vu quelques personnes piller le  "Magasin Général". Et puis j'avais droit à une scène que je n 'oublierai jamais; d'un coté les avocats qui étaient debout à l'entrée du Palais de la justice  pour exprimer  leurs colère pacifiquement et silencieusement, leur seule et unique arme étant des pancartes dénonçant le bain de sang qui a envahi le pays et qui a volé la vie à plusieurs citoyens innocents . De l'autre des policiers brandissant leurs armes avec toute l'hostilité et la haine du monde ainsi que des "snipers "visant les avocats et se plaçant sur le toit de ce qui m'a paru comme un poste de la Garde Nationale. Ce jour là , je n'avais  pas pu  accéder à l’hôpital dont le chambres cachaient les atrocités des forces de l'ordre du régime mauve du 7 Novembre . Ce jour là, j'avais  lâché mon appareil photo et j'avais disparu dans la foule ... J'avais  scandé ce slogan fièrement ...Ce jour là, l'odeur des bombes lacrymogènes avait irrité mes narines ainsi que mes yeux ...
Aujourd'hui, je suis arrivée à Kasserine à la tombée du jour, à l'heure bleue cette période de la journée ou le ciel se colore d'un bleu sombre. C'est ce qu'on appelle aussi  entre chien et loup. La ville était calme. Pourtant deux jours auparavant Kasserine était encore sous le ouvre feu. En effet, des émeutes ont éclaté suite à une omission; lors d'un hommage rendu aux martyrs de la Tunisie durant  la première séance plénière de l'Assemblée constituante élue le 23 octobre, une vingtaine de noms de martyrs de Kasserine ont été oubli, un oubli fâcheux que les habitants de Kasserine n 'ont pas pu pardonner.  Une connaissance de kasserine m'a chaleureusement accueillie et m'a installée dans cet hôtel. Tout au long de la route je pouvais voir des  slogans qui couvraient la majorité des murs: " Les kassrinois demandent du travail, le peuple va se révolter de nouveau , Le peuple veut la révolution de nouveau". Les magasins, cafés et hôtels étaient ouverts. Les gens continuaient leur vie normalement ... D'ailleurs, de mon lit je peux entendre les discussions et le bruit de la clientèle du bar de l’hôtel.




Prises nocturnes de la fenêtre de ma chambre d’hôtel

Ce sont mes premières impressions. Demain je taperais peut être d'autres lignes pour décrire la pauvreté  qui persiste dans les quartiers que j 'ai visité lors de mon tour précédent ... Ou écrirais -je des lignes pour dire que tout va bien et que la situation avait changé ...Ce qui est sur c'est que je dormirai en gardant  l'espoir d'un changement proche... 

NB: La dernière fois ou j'ai visité kasserine la clé 3G  pour la connexion ne fonctionnait pas. Aujourd'ui elle fonctionne parfaitement.




mardi 13 décembre 2011

بعد تقسيم الشعب التونسي الى علماني ملحد و مسلم اليوم تقسيم نساء تونس الى متنقّبات و متحجّبات و سافرات؟


 سيادة الرئيس

لا لم تقلقني كلمة  سافرات بقدر ما أقلقني تقسيمكم و انتم تؤدّون القسم     كرئيس مؤقّت جديد نساء تونس نساء وطني و بلدي الغالي  إلى متنقّبات و متحجّبات و سافرات  نعم أقلقني ذلك خاصّة لمّا أتى من حقوقيّ نعم من حقوقيّ , سيادة الرئيس غايتنا الحقوقيّة هي ضمان حقوق المراة و ليس ادخال تصنيفات اخرى تخلق مشاكل و فتن فالمراة التونسية مهما اختلفت خياراتها تظلّ دوما منضوية تحت لواء تونس الحبيبة و ليس تحت خياراتها في اللباس و الفكر انّ ما يجمعنا دوما هو راية تونس رغم جميع اختلافاتنا؟  
 و ممّا زاد في حرقتي و توهاني الفكري هو ما اتى عليه نوّاب شعب الثورة من  تصفيق حار بعد هذا الكلام  و هو تصفيق لم نسمعه عند حديثكم عن الشغل و التشغيل و ضمان حقوق المشغّل و الشغّالين  و كلّ  المطالب التي تصبّ في جوهر الثورة و هذه دلالة ولو كانت بسيطة على عدم احترام سقف مطالب ثورتنا الاجتماعية بالاساس ؟ 

dimanche 11 décembre 2011

"Allah n'y est pour rien!" par Emanuel Todd



Un des derniers livres que je viens de lire est : "Allah n'y est pour rien!" d' Emanuel Todd . Pour ceux qui ne le connaissent pas Emanuel Todd est un historien, Politologue, démographe et essayiste Français. Ce livre est le fruit de l'entretien -confession d'Emanuel Todd avec l'équipe d'@rrêt  sur images. Dans cet ouvrage  d'une centaine de pages, Emanuel Todd revient sur les fondements des révolutions arabes . Il nous y propose une interprétation démographique des événements qui ont secoué et continuent à secouer certains pays du monde arabe et dont les répercussions ont dépassé la région arabe pour toucher plusieurs pays du monde. Il met l'accent sur l'importance de facteurs comme l'alphabétisation te la baisse de la fécondité. L'auteur nous y offre aussi une nouvelle lecture des histoires de la France, de la Russie , de la Chine , de l'Iran ou de l'Allemagne. 


jeudi 8 décembre 2011

Offre D'emploi RSF






Reporters sans frontières recherche
Un/e Assistant/e chef de projet pour son bureau de Tunis

Reporters sans frontières :

- défend les journalistes et collaborateurs des médias emprisonnés ou persécutés pour leur activité professionnelle, et dénonce les mauvais traitements et la torture dont ils sont victimes dans de nombreux Etats,
- lutte pour faire reculer la censure et combat les lois visant à restreindre la liberté de la presse,
- accorde chaque année une centaine de bourses d’assistance afin de venir en aide à un journaliste ou à un média en difficulté (frais d’avocats, frais médicaux, achat de matériel, etc.), ainsi qu’aux familles de reporters emprisonnés,
- agit pour améliorer la sécurité des journalistes, notamment dans les zones de conflit.

Contexte du poste :
Reporters sans frontières vient d’inaugurer un bureau local en Tunisie. Il fonctionnera en étroite collaboration avec des organisations locales de défense des droits de l’homme et de la liberté d’expression.

  • Monitoring des medias
  • Etre attentif aux modifications qui seront apportées par l’Assemblée Constituante aux textes de lois (code de la presse et loi sur l’audiovisuel) adoptés par le gouvernement de transition et non promulgués à ce jour. Relayer les affaires touchant à la liberté d’expression et les discussions de la constituante auprès du comité juridique.
  • Dénoncer les intimidations, pressions, menaces et violences dont sont toujours victimes les journalistes et ceux qui émettent des informations.
  • Soutenir la création de nouveaux médias indépendants en Tunisie en plaidant auprès des autorités pour qu’elles facilitent la naissance des nouveaux medias sur le plan technique et financier afin que l’avance prise par les medias déjà existants à l’époque de Ben Ali ne soit pas un frein au renouvellement du paysage médiatique tunisien.
  • Défendre la liberté d’expression et la liberté de l’information



Missions et activités:
Le salarié assurera les tâches d’assistanat du chef de projet pour la gestion opérationnelle du bureau.

Il sera notamment en charge (liste non exhaustive) :
  • des formalités administratives
  • de l’assistance au chef de projet pour assurer les tâches de secrétariat :
    • rédaction et envoi de comptes rendus ;
    • petits travaux de traduction (fax ou un communiqué en arabe)
    • alimentation de la base de données
- du suivi du réseau des correspondants locaux (prises de contact régulières, rédaction des contrats de correspondants, paiement des piges etc.) ;
-   de la réalisation de  revues de presse en arabe
-  de surveiller les mouvements sur la toile via les réseaux sociaux (facebook et twitter) pour relayer des informations concernant les medias
-     de mener des recherches sur diverses problématiques liées au monde des medias et d’en tirer des analyses synthétiques.
-   de suivre, parallèlement au chef de projet, les projets en cours


Profil :

Arabe dialectal et littéraire excellent
Français courant – parlé, lu, écrit
Bonnes capacités rédactionnelles en français comme en arabe
Bonne capacité d’analyse et d’écoute
Bonne connaissance et pratique de l’internet tunisien
Intérêt prononcé pour les medias
Neutralité face à un problème donné
Excellente Maîtrise Pack Office (Excel inclus)
Rigueur – Organisation – Qualités relationnelles – Dynamisme et enthousiasme pour la cause défendue

Conditions :
En discussion

Olivia Gré
Bureau Tunisie / Tunisia Desk

Reporters sans frontières / Reporters Without Borders

 

مجرد رأي

نحن شعب لا يتعظّ من ماضيه و لا يحفظ دروس التاريخ و كأنّني بنا شعب قصير الذاكرة أو دعوني أقول معدوم الذاكرة. تستهوينا بعض عروض التهريج في مج...